Prévention et prise en charge de l’infection par le virus varicelle-zona

Recommandations actualisées sur la prévention et la prise en charge de l’infection par le virus varicelle-zona (VZV) chez la femme enceinte et le nouveau-né par la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPLIF)

Cette mise à jour se justifie par :

– le caractère obsolète des dernières recommandations de 1998,

– la persistance d’une circulation élevée du VZV en France

– et la gravité potentielle de l’infection chez la femme enceinte et son nouveau-né.

Le VZV expose l’enfant à naître à trois risques : le syndrome de varicelle congénitale, la varicelle potentiellement grave et le zona.

• En cas d’exposition au VZV chez une femme enceinte non immunisée, la prophylaxie consiste en des immunoglobulines anti-VVZ pendant les dix jours suivant le contact (0,5 à 1 ml/kg, IVL).

• La varicelle maternelle pendant les sept jours précédant / suivant la naissance peut entraîner une varicelle néonatale sévère ; cela justifie l’administration d’immunoglobulines anti-VVZ au nouveau-né dès que possible après la naissance (10 jours maximum).

• Ce délai doit être prolongé à 21 jours avant l’accouchement pour les nourrissons nés avant 28 semaines d’aménorrhée ou pesant moins de 1000 g à la naissance.

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